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[on my iPod] Concrete Knives – Be Your Own King

29 Oct

“Une certaine mélancholie d’une jeunesse non révolue”, “une envie évidente de marquer leur époque”, “la voix d’une génération”… tels sont les propos élogieux qui pourraient ouvrir cette chronique, mais il en sera autrement.

En effet, car bien qu’il s’agisse d’une chronique d’album, il s’agit surtout d’un jeune groupe prometteur et plein d’enthousiasme, et de talent, que j’ai eu la chance de découvrir l’année dernière sur la scène de la Cigale en première partie des Arctic Monkeys. Quand on dit que le hasard fait bien les choses!

Tâche difficile que celle de passer avant un groupe dont le succès et la réputation ne sont plus à faire, dur de débarquer sur scène pour chauffer l’ambiance dans une salle déjà en ébullition, sachant que l’exercice puet se révéler aussi casse-gueule qu’exceptionnel. Et ce jour-là cette bande de cinq potes tout juste débarqués de Caen a débarqué sur scène et a choisi la deuxième option, en rendant l’attente courte avec un set d’exception.

Car oui, les Concrete Knives connaissent la scène, celle des petites salles, et celle des Festivals, où ils réussissent à s’imposer aussi bien en début de journée, comme à Rock en Seine, en 2011, que face à des grosses têtes d’affiche, comme à Solidays, cette année, où ils ont été programmés face aux anglais de Metronomy.

Mais parlons de “Be Your Own King”, le tout premier album du groupe, sorti aujourd’hui chez Bella Union et distribué en France par Cooperative Music France, dont le catalogue est aussi alléchant que prestigieux (Digitalism, Garbage, Phoenix, CSS, Bloc Party, Two Door Cinema Club, c’est eux).

À l’instar de mes groupes français favoris, les Concrete Knives chantent en anglais, ma langue musicale préférée et qui, de mon point de vue, sert à merveille leur musique et leurs textes.

Concrete Knives - Be Your Own King

Ce premier album est l’occasion parfaite pour découvrir le groupe, ou redécouvrir en version studio des titres auxquels le live nous ont familiarisés, comme “Wild Gunman” ou le premier single, “Wallpaper”. C’est aussi une excellente opportunité d’entendre les nouvelles versions des titres comme “Happy Mondays”, “Brand New Start” ou “Greyhound Racing”, déjà présents dans “You Can”t Blame the Youth”, le premier EP du groupe.

Viennent compléter cette liste de vieilles connaissances des nouveaux titres comme “Bornholmer”, qui assume à merveille son rôle de morceau d’ouverture de l’album, “Truth” ou encore “Roller Boggie”, dont l’absence de paroles est compensée par une puissance mélodique sans failles. Mention spéciale, dans cette catégorie “nouveaux venus” à “Africanize” qui semble avoir été écrit en collaboration avec Amadou & Mariam et retouché par The Very Best, ainsi qu’à “Blessed”, qui clôt l’album et dont la mélodie n’est pas sans me rappeller la musique écrite par Michael Andrews pour l’excellente bande originale de “Moi, Toi et tous les Autres” de Miranda July.

Outre leur présence scénique, concentré d’énergie et de joie, outre les petits hymnes pop (dans le sens le plus noble du terme) qui composent “Be Your Own King”, on remarque aussi l’univers graphique sobre, mais non négligé, de leurs pochettes d’albums jusqu’au beau “CCKS” (pour Concrete Knives) sur scène, en passant par les tenues de Morgane Colas, seul élément féminin du groupe.

Des mélodies accrocheuses, des harmonies éfficaces et des rythmes entraînants. “Be Your Own King” est un feel-good album, court mais intense, sans prétention autre que celle de faire danser. A découvrir d’urgence et à redécouvrir impérativement sur scène. Mais pour commencer voici le premier single “Wallpaper”, en version acoustique, en attendant la vidéo officielle qui devrait sortir dans quelques jours.

“I won’t let the night steal and waste my mind !”

>> En concert à la Maroquinerie, à Paris, le 14 novembre 2012.

[on my iPod] Digitalism vs Tommy Trash – Falling

31 Jul

Et pour marquer cette journée, je vous présente le morceau le plus bandant enthousiasmant de ces dernières semaines.

Déjà joué en concert longtemps avant sa sortie officielle, ce morceau taillé pour le live est le fruit d’une collaboration entre Digitalism et le DJ/producteur/remixeur australien Thomas Olsen, mieux connu sous le pséudonyme de Tommy Trash.

Entièrement instrumental et présent dans sa version originale dans la mixtape récemment sortie par le duo allemand dans la série DJ Kicks (dont nous vous parlions il y a quelques semaines ici même), “Falling” figure aussi dans une version alternative dans l’EP éponyme, disponible uniquement au format numérique.

Digitalism vs Tommy Trash - Falling

Mais pas d’inquiétude, généreux comme je suis, voici pour votre plaisir les deux versions, à écouter impérativement casque sur la tête, volume à fond et les yeux fermés, en écartant de votre passage tout objet risquant de tomber, car croyez-moi, vous allez bouger !

Falling (Digitalism original version)

 

Falling (Tommy Trash version)

[remix Sunday] The Rapture – Sail Away (Digitalism remix) & The Rapture – In the Grace of Your Love (Pional remix)

15 Jul

Aujourd’hui, par ce temps pluvieux, le remix Sunday revient non pas avec un, mais deux remixes, tous les deux de titres extraits de l’album “In the Grace of Your Love” des américains de The Rapture.

Sorti en 2011 sur DFA records et produit par Philippe Zdar (!) cet album ne pouvait qu’être de bonne qualité.

Vous n’êtes sans doute pas passés à côté du premier single de l’album, “How Deep Is Your Love” et son excellent remix par A-Trak (et si c’est le cas, il n’est jamais trop tard pour vous empresser de l’écouter).

The Rapture - In the Grace of Your Love

Mais aujourd’hui c’est des remixes du deuxième et troisième singles que nous allons parler.

Pour commencer, quoi de mieux que Digitalism pour nous pondre un remix punchy et totalement maîtrisé, avec la dose parfaite de beats pour nous faire danser sur “Sail Away”. Ce remix, absent de l’EP du même nom, est à retrouver en exclusivité sur l’excellent mix du groupe pour la série DJ Kicks, qui vient de sortir et qu’on vous conseille vivement si vous voulez également profiter de quelques inédits du duo allemand.

 

On diminue ensuite la cadence, tout en continuant de bouger sur ce sensuel et subtil remix de “In the Grace of Your Love” par l’espagnol de Pional. À écouter et à télécharger gratuitement juste après. Elle est pas belle la vie ?

“In the grace of your love, I know we can find a way

In the grace of your love we can find a brighter day”